Pour affronter la période hivernale, les êtres humains possèdent l’opportunité de se vêtir et de s’abriter dans leur maison alimentée par des appareils de chauffage. Même avec de tels avantages, bon nombre d’entre nous trouvent encore des raisons pour se plaindre. Cependant, qu’en est-il de ces animaux qui errent et qui vivent dans la nature ? Envie de découvrir la réponse ? Installez-vous confortablement et explorez les stratégies de survie fascinantes des animaux.
Plan de l'article
Survivre en hivers : la migration
Durant l’hiver, la température chute considérablement. Dans cette optique, de nombreux animaux déploient sa propre stratégie pour survivre à ce froid glacial. Si certains d’entre eux choisissent d’affronter cette période de l’année, d’autres préfèrent se déplacer vers des endroits plus réchauffés. Ce mode de vie adopte notamment la dénomination de « migration ». La migration animale se définit d’ailleurs comme un phénomène par lequel une multitude d’espèces animales se doivent d’effectuer un long voyage ou périple pour perdurer la survie de leur colonie.
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Cette tradition animale a pour objectif de quitter son habitat d’origine pendant un certain temps pour ensuite y revenir lorsque les conditions sont favorables. La migration touche une panoplie d’espèces telles que :
- Les oiseaux : hirondelles, cigognes blanches, les canards colverts, les bergeronnettes etc.
- Les insectes : papillons monarques, les libellules, les criquets, etc.
- Les mammifères : Addax, Caribou, Renne, Gnou, etc.
- Les tortues : vertes, caouannes, de Kemp, luth, etc.
Mais comment les animaux savent-ils que c’est bientôt l’hivers ? Bon nombre d’entre eux migrent pour se reproduire, d’autres pour échapper aux prédateurs mais aussi à cause du manque de nourriture. Cette dernière caractérise le premier signal des oiseaux migrateurs. En effet, l’insuffisance de nourriture induit la sécrétion des hormones appelés mélatonine et corticostérone. Ce métabolisme est également déclenché par la baisse de la luminosité. Dans cette optique, ils vont se préparer en réserve de graisse et en renouvellement de leur plumage pour assurer leur vol. Les merveilles de la nature vous passionnent ? Découvrez cette encyclopédie moderne en ligne. Cliquez ici voir le site de l’éditeur et en apprendre davantage.
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Survivre en hivers : l’hibernation
Dans d’autres circonstances, certains animaux possèdent la capacité d’affronter naturellement la période hivernale. En effet, ils peuvent survivre au gel grâce à « l’hibernation ». Avant d’entrer dans les détails, il est nécessaire de remarquer que les animaux peuvent se diviser en deux catégories : les animaux « à sang chaud » et les animaux « à sang froid ». Ce deuxième type d’espèces animales sont les plus grands pratiquants du phénomène d’hibernation.
En effet, incapable de maintenir la constance de leur température interne, ces animaux vont opter pour cet état léthargique pour éviter d’occasionner des dépenses énergétiques importantes. Durant cette phase, la température corporelle de l’animal va baisser considérablement voire jusqu’à frôler le zéro dans certaines situations. Son métabolisme va également se ralentir de manière importante en s’accompagnant d’une fréquence cardiaque très faible (1 à 2 battements par minute).
En outre, l’hibernation est assimilée à un sommeil profond dans lequel l’activité cérébrale de l’animal est quasi-absente. Dans ce contexte, l’animal va s’abriter dans un lieu tranquille et sécurisé pour plonger dans son état léthargique. Dans cette lignée, les animaux hibernants regroupent : le hérisson, la marmotte, les chauves-souris, les lézards, les tortues terrestres, les loirs gris, etc. La durée de l’hibernation animale varie de plusieurs semaines à plusieurs mois. Le loir gris est particulièrement impressionnant car, il peut hiberner jusqu’à 7 mois (octobre-avril) ; d’où l’expression « Dormir comme un loir ».
Survivre en hivers : la semi-hibernation
Durant l’hiver, à la différence des animaux en hibernation totale, d’autres espèces sont également capable d’exercer un minimum d’activité leur permettant de trouver de la nourriture. Ce phénomène acquit la dénomination « d’hivernation » ou « semi-hibernation ».
L’exemple le plus concret de la semi-hibernation est l’ours. Pas étonnant qu’il existe un pourcentage important de chance de croiser un ours durant vos vacances en montagne. En effet, durant cette période, l’ours va se retirer dans sa grotte ou tanière, va réduire son rythme cardiaque et survivra grâce à ses réserves de graisse. Cependant, contrairement aux animaux hibernants, l’activité cérébrale de l’ours demeure active. Ainsi, en cas de danger, il n’hésitera pas à sortir de son abri pour se défendre.
Par conséquent, la semi-hibernation est caractérisée notamment par une baisse de la température de quelques degrés ainsi qu’une activité métabolique ralentie. En outre, certaines espèces animales vont instinctivement modifier leur apparence pour adopter la position d’hivernation. C’est notamment le cas de l’hermine (mammifère carnivore) qui change de couleur lorsqu’il fait froid. Le blaireau, le raton-laveur et l’opossum constituent pareillement des exemples d’animaux hivernants.
Survivre en hivers : l’acclimatation
La plupart des animaux, quant à eux, s’adaptent facilement au froid. En effet, par le mécanisme de « l’acclimatation », ils sont capables de développer des réflexes leur permettant d’adapter leur corps selon la température extérieure. C’est un changement morphologique permanent par lequel l’animal va modifier son comportement pour survivre au froid hivernal.
Dans cette optique, il va réguler le diamètre de ses vaisseaux sanguins correspondant à la température environnante. De ce fait, lorsqu’il fait chaud, ses vaisseaux vont augmenter de volume pour assurer une meilleure circulation sanguine.
Ce mécanisme est visible chez de nombreux animaux comme les animaux domestiques, par exemple. Par ailleurs, le renard polaire adopte l’acclimatation par la régulation de la longueur de son pelage lors des variations de température. C’est aussi la sécrétion de sébum qui va permettre d’imperméabiliser le pelage. En effet, lorsque les beaux jours s’achèvent, les poils de cette espèce de renard s’allongent et s’épaississent pour isoler sa peau du froid. De cette façon, il pourra exercer son activité de chasse quotidienne.